Médiateur de test salivaire, médiateur de la culture, médiateur numérique … Dis-moi comment tu t’appelles et je te dirai … et bien non, je ne te dirai pas qui tu es car ce nom de médiateur est utilisé dans toutes sortes de contextes et recouvre une multitude de fonctions auprès de publics très hétéroclites.
Or, un médiateur est un professionnel qui va rétablir un dialogue entre deux personnes en conflit pour les amener – par son savoir-faire, son savoir-être, sa déontologie, son expérience, ses compétences – à ce qu’elles trouvent elles-mêmes la solution qui leur convient.
Dans quelle autre profession rencontrons-nous le même phénomène ?
Un médecin soigne son patient, un garagiste répare des voitures, une avocate défend son client, une sage-femme met des bébés au monde, tous ont un nom qui désigne clairement la nature de leur activité. Il n’y a pas d’ambiguïté, pas de confusion possible.
Il n’existe pas d’avocat pour vacciner ou d’infirmière des cartes grises pour immatriculer les voitures.
Quelle profession peut accepter que son nom soit utilisé pour désigner un autre métier que le sien ?
Nous, médiateurs, formés, professionnels, respectant un code de déontologie, pour beaucoup inscrits sur les listes de médiateurs des cours d’appel, demandons à ce que le nom de notre métier soit respecté et qu’ainsi nous soyons clairement identifiés au même titre que tous les autres professionnels.
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