La justice belge vient de statuer sur le sort de l’écoute illégale d’une conversation privée dans une médiation dont le contenu s’est retrouvé dans un article de journal. Il a été clairement rappelé, aussi bien en première instance qu’en appel, que «les parties intéressées avaient le droit le plus strict à une intimité qui a été bafouée.»
Si le sujet était aussi lié au journaliste et à un éventuel délit de presse, cette jurisprudence nous intéresse en tant que médiateur.
La décision en l’occurrence rappelle cette intimité qui est essentielle en médiation pour permettre aux personnes de pouvoir s’exprimer sans gène et en toute quiétude. C’est là où la confidentialité est essentielle; une expression libre et sécure dans cet espace de médiation.
Note pratico-pratique :
vérifions notre propre téléphone portable qui peut nous jouer des tours.
En l’espèce, c’est le téléphone portable du médiateur qui involontairement a été le lien possible vers l’extérieur.
Le lien vers l’article du journal L’avenir ici
Laurence Hanin-Jamot